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Démystifier la sexualité chez les ados

Dernière mise à jour : il y a 23 heures

C’est dans le cadre d’un projet de bande dessinée, que les jeunes de la section Libre ont rencontré, mercredi 25 octobre, deux experts en santé sexuelle.


Un groupe de jeunes et deux adultes
Sarah, Angèle, Pauline Violette, Clémentine, Elina, Romane, Evan et Malone avec Frédéric et Delphine

Delphine Cadieux est directrice de l’association Isis spécialisée dans la prévention des violences sexuelles. Frédéric Galtier, lui, est référent en santé sexuelle à l’Ireps Auvergne-Rhône-Alpes et sexologue au dispensaire Emile Roux à Clermont-Ferrand. Ensemble, ils ont répondu en toute authenticité à leurs nombreuses questions.



Qu’est-ce qui est considéré comme un rapport sexuel ? Quel est l’âge de la majorité sexuelle ? Y a-t-il un « bon âge » pour sa première fois ? Faut-il être amoureux pour avoir une relation sexuelle ? Que dit la loi sur les violences sexuelles ? La culture, la religion et les réseaux sociaux ont-ils une influence sur la sexualité ? Quels sont les risques d’infections et de maladies sexuellement transmissibles ?


De nombreux clichés sur les comportements des hommes et des femmes en matière de séduction et de pratiques sexuelles et sur les relations de couple ont été abordés. Si les mentalités ont beaucoup évolué depuis l’arrivée d’Internet, les dérives sont elles aussi très nombreuses (harcèlement, cyberharcèlement…).


Les deux experts ont également porté un éclairage sur les agressions, les violences conjugales et intrafamiliales. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les auteurs de violences sexuelles ne sont pas forcément considérés comme « malades ». Dans la majorité des cas, ils font partie de l’environnement quotidien de la victime : milieu intra-familial dans 90% des cas, quartier, association, transports. De même, les victimes n’ont pas provoqué la situation.


Ce qu’il faut retenir

Pour toute question liée à la sexualité (contraception, maladies, violences…), les jeunes mineurs peuvent prendre rendez-vous au dispensaire Emile Roux situé 11 rue Vaucanson à Clermont-Ferrand. C’est un service du Conseil départemental, historiquement engagé dans la lutte contre la tuberculose, les IST et les vaccinations. Il assure des soins gratuits à tous.


Pour toute question liée aux violences intrafamiliales, le dépôt de plainte est devenu obligatoire pour enclencher l’enquête auprès de la gendarmerie ou du commissariat.

Si vous connaissez un ou une amie victime de violences, vous avez la possibilité, si vous êtes majeur ou accompagné d’une personne majeure, de porter plainte pour lui ou elle.




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